lundi 22 septembre 2014

Rentrée au CP : des livres pour lecteurs en herbe ( Mairie de Paris )




Actualités

Rentrée au CP : des livres pour lecteurs en herbe


[19/09/2014]
Les bibliothécaires jeunesse de la ville de Paris vous livrent pour cette nouvelle rentrée leurs idées de livres pour lecteurs en herbe à emprunter dans votre bibliothèque de quartier !
100 livres pour les enfants de 6 à 9 ans
Une sélection des bibliothèques de la Ville de Paris
Paris bibliothèques
Cette sélection est disponible et offerte par les bibliothécaires qui conseillent chaque jour les jeunes Parisiens.
Tous les livres présentées peuvent être consultés et empruntés par tous dans le réseau des bibliothèques  pour la jeunesse de la Ville de Paris.

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  PARIS.FR 

http://www.paris.fr/publications/newsletters/paris-sur-un-plateau2/rentree-au-cp-des-livres-pour-lecteurs-en-herbe/rub_10177_actu_147963_port_26735

mercredi 17 septembre 2014

PALAIS DE GLACE Tarjei Vesaas éd Cambourakis

Une magnifique découverte


Un diamant de lecture!!!








GASPARD DES PROFONDEURS de Yann Rambaud édition Hachette



Il y a quelque chose qui cloche dans la vie de Gaspard, depuis quelques temps. Quelque

chose qui a changé et qu’il ne comprends pas. Le seul qui pourrait l’aider à comprendre c’est

son père, souvent absent pour son travail dans une compagnie théâtrale itinérante. Alors, du

haut de ses treize ans, Gaspard part sur les traces de ce dernier, à travers la Provence et la

Camargue. Dans sa fuite, il reçoit l’aide d’un jeune garçon de son âge, Honoré, qui décide de

l’accompagner jusqu’au terme de sa quête. Une quête qui, lorsqu’ils s’endorment dans leurs

abris de fortune, se poursuit jusque dans leurs rêves, dans un monde imaginaire nourri par

leurs sentiments les plus cachés.

L’aventure de ces deux garçons est à la fois celle d’une amitié extraordinaire et celle d’une

plongée dans les profondeurs d’un monde fantastique foisonnant. Pour ce premier roman,

Yann Rambaud parvient à construire un univers original. Son écriture, parfois naïve, séduit

par sa richesse et, surtout, par sa capacité à traduire avec pudeur et tendresse la gravité dont

les enfants peuvent faire preuve. Un début prometteur ...

Vous pouvez lire un extrait en cliquant sur le lien  lecture-academy.com



mardi 16 septembre 2014

MOTS RUMEURS MOTS CURTEUR Charlotte bousquet ill Stéphanie Rubini éd Gulf Stream




Après « Rouge tagada », Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini proposent une nouvelle

bande dessinée sur les années collège, une histoire qui secoue et qui serre le cœur, par sa

vérité comme par sa cruauté. C’est Léa qui la raconte à la première personne, jeune fille sans

histoire aux prises avec les premiers émois amoureux : premiers baisers échangés, l’envie

de se sentir plus grande, le doute de ne pas être à la hauteur, les conseils des copines, leur

complicité, mais aussi les jalousies et les persiflages. Ils suffit d’une photo postée sur internet,

prise à la dérobée pendant qu’on joue à « action ou vérité », pour que la vie de Léa bascule.

Une toute nouvelle réputation va lui coller à la peau, comme un habit taillé sur mesure pour

en faire la tête de turc du collège. Pour Léa, il est épuisant de résister, impossible d’en parler.

Il y a quelques mois , Clémentine Beauvais racontait une histoire semblable chez des filles

à peine plus âgées, dans un lycée prestigieux mais aux mœurs non moins cruelles qu’au

collège de Léa (« Comme des images », Exprim’, Sarbacane). Mais ces choses là ne se passent

pas uniquement dans les romans. Charlotte Bousquet connaît bien le monde des jeunes

adolescentes et elle sait lui donner corps par sa plume. Les mots de Léa sonnent simples et

justes, sans complaisances. Les dessins de Stéphanie Rubini décrivent avec délicatesse un

univers réaliste, sans tomber dans la caricature.

Une réussite : à lire et faire lire dès 13 ans pour aider toutes les Léa.

Silvia

jeudi 11 septembre 2014

Trois albums coup de cœur autant de promenades différentes en forêt : une aventure aux accents de parabole écologique aux couleurs tendres, un réveil dans un bois merveilleux, une sarabande de filles tout droit sorties d'une étonnante forêt de contes...




                   Le grand voyage

Bill Peet   Adaptation française d’Emmanuelle Pingault, Milan

Ils sont 16 à mener une vie tranquille dans la clairière aux abords de la ville : lapins,

grenouilles, opossums, une mouffette, un crapaud et, le plus sage d’entre eux, le raton laveur.

Jusqu’au jour où les immenses engins d’un chantier viennent troubler leur quiétude. La

clairière détruite, il ne reste d’autres alternatives que partir à la recherche d’un nouveau havre

de paix. Les petits animaux sauvages s’improvisent voyageurs clandestins sur le toit d’un

train lancé à toute vitesse vers l’inconnu. Sous leurs yeux défilent des paysages boisés pleins

de promesses. Mais impossible de sauter du train en marche. La petite compagnie parviendra-
t-elle à une nouvelle terre ?

Réédition d’un album vieux d’un demi siècle, cette histoire est pleine de fraîcheur. Les

illustrations aux crayons l’accompagnent avec délicatesse, conférant aux animaux des moues

particulièrement expressives.



                                 Un jour moineau

 Anne Herbauts    Casterman, 

Il y a des jours comme ça, dans la forêt où Matin vit. Des jours où les arbres chantent un bruit

de mer. Des jours où une géante s’effondre de toute sa taille devant la porte de la maison

de Matin. Pour la réveiller, rien de mieux qu’un gâteau, préparé avec soin, gourmandise et

amour. Tous les sens frétillent pendant qu’on écoute s’égrainer la recette merveilleuse, qu’on

contemple les natures mortes composées sur la table de Matin, qu’on hume le délicieux

parfum sucré, qu’on ressent la chaleur du four, qu’on écoute le chant d’un oiseau. Doucement,

la géante se réveille, se déleste du poids qui l’avait rapprochée de la terre, sourit et s’envole.

Ce jour moineau s’écoule dans un temps lent et dense, comme la matière des peintures

d’Anne Herbauts, pleines de lumière et de poésie.



            Que font les petits garçons aujourd’hui ?

Nikolaus Heidelbach  Traduit de l’allemand par Marc Porée, Les Grandes Personnes, 

Après s’être penché sur les activités des garçons, Nikolaus Heidelbach se tourne vers les

occupations des filles. Voici donc une revue de A à Z de gamines étonnantes, à la fois proches

des personnages de contes et de la fantaisie quotidienne d’enfants biens réels. On y croise

celles qui rêvent de robes de mariée en patchworks bariolés et celles qui se voient devenir

artistes, des magiciennes et des acrobates, des bagarreuses et des danseuses. Aucune n’a le

visage d’une gentille poupée, leurs garde-robes ne font pas mannequin. Elles ne craignent

pas de se salir les mains au bac à sable, ni de soulever leur jupe devant un miroir pour savoir

ce qui se cache entre leur cuisses rondelettes. Elles font les pitres pour épater le facteur,

surprendre les parents, se venger de leur grande sœur ou de leur grand frère, bref, pour

amuser la galerie. Elles passent de la tendresse à la cruauté en l’espace d’un saut de page,

sans concessions pour la prétendue innocence enfantine. Heidelbach ne s’embarrasse pas de

stéréotypes. Dans son style très personnel il dresse une galerie de filles stupéfiantes, hautes en

couleurs et aux caractères bien trempés.





mardi 9 septembre 2014

JUSQU'ICI ET PAS AU-DELÀ de Joachim Meyrhoff éditions Anne Carrière

Jusqu’ici et pas au de-là n’est pas un livre pour les enfants mais le récit d’une enfance

et d’une jeunesse, drôle et émouvant à la fois. C’est l’histoire d’un garçon, dernier de

trois frères, qui grandit dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique dirigé par son père,

pédopsychiatre. Une enfance se déroulant dans un cadre hors norme, entouré de personnages

décalés, aux mœurs et aux perceptions hors de l’ordinaire. Un décalage où trouve libre cours

l’imagination créatrice du jeune personnage et qui se manifeste dans des scènes quotidiennes

cocasses. On sourit volontiers de cette vie constellée de péripéties menues et d’observations

pleines de précision et de sensibilité. Mais au-delà du sourire, surgit une perception

douloureuse et subtile : la difficulté de grandir dans l’amour d’un père adulé mais égoïste et

d’une mère trop soucieuse, dans l’absence d’un frère mort trop jeune, dans l’incompréhension

d’éclats de rage incontrôlables et soudains, dans la difficulté à expliquer le monde.

L’enfant devenu adulte se retourne sans concessions mais avec une infinie compréhension

vers ce qu’il a été : « J’ai de plus en plus le sentiment que le passé est un lieu moins assuré,

moins certain que l’avenir. [...] Et si je devais également donner forme à mon passé ? S’il

fallait l’avoir traversé, modelé, pour permettre à l’avenir de naître ? ». Un défi que l’auteur

relève et emporte par la grâce et la singularité de son écriture.

Cette enfance au milieu de ceux qu’on dit fous nous est aussi proche que la nôtre.


lundi 8 septembre 2014

LES JUMEAUX DE L’ÎLE ROUGE de Brigitte Peskine éditions Bayard



Au retour de vacances, la rencontre avec une histoire qui déroute d’avantage qu’un voyage touristique. Une histoire qui mène loin : au cœur de doutes d’enfants en quête de soi-même, mais aussi de croyances et de coutumes méconnues, parfois injustes, et d’individus en révolte qui essayent d’inventer de nouvelles pratiques pour leur communauté.

C’est l’histoire de Brice et Cléa, des jumeaux qui ne se ressemblent pas. Alors que l’un est un adolescent réfléchi, assumant sereinement son adoption et son physique métisse, dans une province où les brassages de populations ne sont pas courants, l’autre est en rupture de band, habitée par un vide permanent qui la ronge de l’intérieur. Pour essayer de combler ce vide, les deux frères sont envoyés passer l’été à Madagascar, d’où ils sont originaires. C’est le début d’une quête harassante sur les traces du passé et des circonstances de leur naissance, les obligeant à confronter leur éducation française rationaliste au regard porté sur eux dans leur pays d’origine. Jumeaux maudits par la tradition de leur ethnie, ils vont devoir s’inventer un avenir entre ici et ailleurs.



retrait en magasin, consulter la disponibilité sur parislibrairies.fr 

vendredi 5 septembre 2014

AU BOUT DU VOYAGE de Meg Rosoff éditions Albin Michel

Quand on a 12 ans, un sens très aigu de l’observation et une sensibilité très fine, le monde des

adultes peut demeurer tout à fait incompréhensible. Mila a beau être une sorte de Sherlock

Holmes de sa vie quotidienne : elle relève la moindre caractéristique de l’attitude de ceux

qui l’entourent, elle en interprète les inflexions, elles les interroge pour comprendre leurs

comportements, mais ce don ne l’aide pas à expliquer ce qui guide leurs choix. Elle est à

cette croisée du temps où l’enfance avec ses certitudes est encore proche et où l’adolescence

s’annonce par la perte de la confiance inconditionnelle dans les grandes personnes qu’on aime

le plus.

C’est en cherchant la trace du meilleur ami de son père, soudainement disparu sans laisser de

traces, que Mila découvre les indices d’une vie secrète chez ses propres parents. La quête se

charge d’interrogations nouvelles. L’excitation de l’enquête laisse place à l’inquiétude de ce

qu’on pourrait découvrir.

Avec son écriture faite de phrases courtes et sans fioritures, Meg Rosoff construit une intrigue

captivante à partir de petits riens, en collant au plus près dès pensées de son héroïne et

narratrice de l’histoire. On croit la suivre dans l’enquête sur une disparition et on se retrouve à

partager toute l’intelligence et la sensibilité du monde intérieur d’une jeune fille en devenir.







mardi 2 septembre 2014

FAUT JOUER LE JEU Esmé Planchon l'école des loisirs


Petit clin d’oeil pour ces élèves dont le coeur se serre au moment de la rentrée, pour ceux qui

dès le premier jours angoissent pour leur prochaine orientation, pour ceux qui rêvent de lycées

où on se rendrait en dansant plutôt qu’en traînant les pieds. Ce rêve est aussi celui d’Esmé

Planchon et de ses personnages, lycéens idéalistes, sensibles et ... joueurs. Solange, Armand

et Gabriel s’inventent des jeux pour rendre la vie plus légère. Pas à côté de la vraie vie, mais

en refusant de jouer le jeux du sérieux pour entrer dans le moule. Une premier roman décalé

et tendrement encourageant.

Silvia


LA CLASSE PIPELETTE Susie Morgenstern Mouche de l'école des loisirs

Sur la table "rentrée" du Chat Pitre, en bonne place il y a "La classe pipelette" , un livre dont on parle beaucoup entre libraires. Il faut dire qu'on peut être déconcerté par cette classe de grands bavards et par les drôles de méthodes de la maîtresse. Susie Morgenstern n'a, pourtant, jamais manqué de mordant pour raconter le monde de l'école et ses durs métiers, celui d'écolier et celui d'enseignant. Depuis l'époque de "Joker", les temps ont changé mais les élèves gardent des caractères bien trempés. Pour autant, ces têtes blondes, parfois têtes à claques, ne manquent pas de poésie ni d'ironie. Morgenstern ne craint pas de manquer le consensus autour des enseignants modèles et des élèves appliqués. Dans ses fables, la vie scolaire se poursuit tant bien que mal, de manière plus ou moins heureuse, entre bavardages et trainées d'encre sur les buvards. Cela reste une fable et les enfants ne s'y tromperont pas.

Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.